“Une révolution peut changer, par la violence, des rapports sociaux, mais si les individus entre lesquels ces nouveaux rapports s'établissent ne sont pas avertis de la façon dont fonctionnent les systèmes nerveux qui permettent de les établir, je pense, et "l'expérimentation", au cours des siècles l'a montré, que rien ne change.
Les moyens qui permettent d'établir les dominances peuvent changer, mais les dominances persistent.”

H. Laborit

Essayons de tirer les leçons de notre présent pour préparer notre futur ?

Nous vous proposons de contribuer par vos écrits nous faire réfléchir sur les possibilités qui s’offriraient à nous si nous utilisions notre imagination.

Liste des contributions :

Pour un "Groupe des Cent" !

Le 30/09/2015 Par « Administrateur »

La transversalité du "Groupe des Dix" initié par Robert Buron en 1968 et auquel Henri Laborit participa refait surface de manière surprenante depuis quelques temps. "Réfléchir systémique" ne peut se limiter à mettre uniquement en évidence les frontières géographiques ou politiques, de nouvelles frontières se sont établies à mesure que les nations se diluent dans le mondialisme... Bien moins lisibles mais encore plus filtrantes pour isoler et protéger les dominants dans nos sociétés. Nous vous conseillons donc la (re)lecture du livre de Brigitte Chamak "Le Groupe des Dix" (Les Editions du Rocher, 1997).

On peut espérer que ce qui n'a pas pu fonctionner dans les années 70, vouloir transformer la société en s'adressant aux politiques pour les amener à raisonner systémique et transversal, puisse être possible grâce à internet, en changeant d'interlocuteurs et d'imaginer un "Groupe des Cent" composé de "polyconceptualistes" prêts à ouvrir à tous l'information qu'ils ont acquise afin d'amorcer une éducation généralisée à une vision systémique de la politique...


Définir un PGCD sociétal

Le 14/09/2014 Par « Administrateur »

Beaucoup de dissidences (non-orthodoxie par rapport aux pouvoirs en place) préparent l’avenir en établissant des priorités : écologie, écriture des règles démocratiques, etc.
Comment ne pas s’interroger sur la finalité de ces démarches si elles omettent la conscience et la connaissance de ce que nous sommes et de la manières dont les hiérarchies de dominances sont établies depuis toujours dans nos sociétés ?
Ce débat souvent présenté comme complexe et abstrait (…) peut-il être occulté, confisqué alors que nous avons enfin la quasi-possibilité de communiquer de manière planétaire ? Peut-on renoncer à éviter ce que l’histoire nous apprend être la fin de tout cycle : la violence ?
Deux étapes semblent préalables à ce qui sera le « jeu démocratique » :
   -la prise de conscience de nos déterminismes,
   -la définition de priorités pour vivre en harmonie durablement.


Révolution, évolution ou les deux ?

Le 30/09/2014 Par « Xavier »

Laborit a souvent évoqué l’incapacité de changer la société rapidement et surtout durablement. Nombre de ses réflexions évoquaient les révolutions, changements rapides que tant de gens appellent de leurs vœux aujourd'hui :
“Se révolter, c’est courir à sa perte, car la révolte, si elle se réalise en groupe, retrouve aussitôt une échelle hiérarchique de soumission à l’intérieur du groupe, et la révolte, seule, aboutit rapidement à la suppression du révolté par la généralité anormale qui se croit détentrice de la normalité. Il ne reste plus que la fuite.”
“Une révolution peut changer, par la violence, des rapports sociaux, mais si les individus entre lesquels ces nouveaux rapports s'établissent ne sont pas avertis de la façon dont fonctionnent les systèmes nerveux qui permettent de les établir, je pense, et "l'expérimentation", au cours des siècles l'a montré, que rien ne change. Les moyens qui permettent d'établir les dominances peuvent changer, mais les dominances persistent.”


Une analogie pour illustrer ces propos pourrait être celle d’un pendule qui bascule d’une position extrême à l’autre sans s’arrêter à l’équilibre faute d’avoir le temps de se stabiliser.
C’est peut-être en cela que de nombreuses théories présentent la croissance comme une force allant de l’avant et atténuant l’effet du balancier un peu comme accélérer permet d’arrêter un survirage en voiture. Encore faut-il avoir la capacité d’accélérer, de « l’essence dans le moteur », et un objectif commun clairement défini, mais par qui, en fonction de quels critères ?... On voit bien que cette option n’est en rien compatible avec la démocratie telle qu’elle nous a toujours été présentée : comme un choix par touts et pour tous. Ces théoriciens de la croissance comme « management social » ont-ils réellement pour objectif le « bonheur » des citoyens ou plutôt la préservation d’un système de dominance qui les met en bonne place ? Au passage, on notera que l'accès à ce niveau d'organisation est savamment contrôlé par ses propriétaires et réservé à ceux qui se soumettent à ce dogme à deux têtes (croissance/progrès).

Sommes-nous donc capables d’accepter de faire une part du chemin sans en voir les bénéfices à l’échelle de nos vies mais en sachant imaginer ce qu’ils seront ou bien sommes-nous si impatients que nous avons besoin de ressentir le frisson du changement rapide en nous berçant d’illusions ?
Le temps de la réflexion semble être la clef de cette question : d’une part « ventre affamé n’a point d’oreille », réalité de nombreux individus sur notre terre, de l’autre force est de constater que le « temps de cerveau disponible » de chacun est devenu proche de zéro. Travail, télévision, sport, etc. combien de temps consacrons-nous à comprendre les différents niveaux d’organisation auxquels nous appartenons sans arrière-pensée corporatiste ou communautaire ?
En ces temps de crise larvée, nous serions bien inspirés de mettre à profit ce qui nous reste de temps, de calme et de lucidité pour découvrir nos points communs afin d’évoluer et ainsi réaliser une révolution durable. Nous défaire du conditionnement induit depuis des générations et menant à une organisation sociétale de dominance ne pourra se faire qu’à travers un processus individuel et collectif lent qui représente pour chacun de nous un combat permanent…

Mais finalement, quelle révolution personnelle !

Pour un "Groupe des Cent" !

Le 30/09/2015 Par « Administrateur »

Un groupe de polyconceptualistes pour initier une éducation politique généralisée.[…]

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Définir un PGCD sociétal

Le 14/09/2014 Par « Administrateur »

Beaucoup de dissidences (non-orthodoxie par rapport aux pouvoirs en place) préparent l’avenir en établissant des priorités : écologie, écriture des règles démocratiques […]

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Révolution, évolution ou les deux ?

Le 30/09/2014 Par « Xavier »

Laborit a souvent évoqué l’incapacité de changer la société rapidement et surtout durablement […]

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